George Lucas : les réalisateurs soviétiques avaient plus de liberté que moi

© Flickr / Phillip Shum George Lucas
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Le réalisateur américain accuse Disney d’esclavage et qualifie Hollywood de cirque.

Le réalisateur américain George Lucas, qui a vendu en 2012 la franchise Star Wars à Disney, a déclaré dans une interview dont des extraits ont été publiés par le Wall Street Journal que ses collègues soviétiques avaient plus de liberté que lui.

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"Dans le monde où nous vivons, dans ce système que nous avons créé pour nous-mêmes — et c'est une grande industrie — on ne doit pas perdre d'argent. L'idée est donc qu'on est contraints de faire des films particuliers. Et j'ai toujours répété à ceux qui à l'époque de l'URSS me demandaient +Est-ce que vous n'êtes pas content de vivre aux États-Unis?+ que je connaissais beaucoup de réalisateurs russes qui avaient beaucoup plus de liberté que moi. Tout ce qu'il leur fallait, c'était d'être prudent dans la critique du gouvernement. Le reste était permis", a expliqué M. Lucas.

En décembre, le réalisateur américain a avoué être déçu par le septième volet de la saga Star Wars. Selon lui, le blockbuster Star Wars: Le Réveil de la Force, produit par J.J. Abrams, s'est avéré un film retro alors que lui-même cherchait toujours à rendre uniques chacune de ses productions cinématographiques.

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Par ailleurs, George Lucas a qualifié le nouveau propriétaire de la franchise, la société Walt Disney, d'"esclavagiste". "Tous mes films sont comme des enfants. Je les aime beaucoup. Et puis je les ai vendus, mais on les traite en esclaves", affirme-t-il.

En janvier 2015, M. Lucas a accablé Hollywood de critiques et l'a comparé à un cirque. "Le cinéma contemporain rappelle de plus en plus un cirque qui n'a aucun sens. Rappelez-vous Star Wars où le sujet était plus important que l'attraction. Nous utilisions des effets spéciaux uniquement pour faire découvrir l'histoire", a indiqué le réalisateur.

Le cinéaste a également avoué que la culture contemporaine le laisse souvent perplexe. Il reconnaît être embarrassé par la popularité de Youtube. "Je n'aurais jamais pensé que les gens allaient regarder des jours entier des bêtises consacrées à des chats", conclut-il

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