"Ces Etats ne jouissent d'aucune souveraineté ni de droit de vote dans l'instauration d'une politique internationale indépendante. Leur décision (de réduire ou rompre les relatons diplomatiques avec Téhéran, ndlr) n'a surpris personne dans l'administration iranienne. La vitesse de l'apparition des déclarations de Manama et d'Abou Dhabi et de leur propagation dans les médias occidentaux est remarquable", a déclaré le spécialiste.
Selon lui, il s'agit sans aucun doute d'une campagne d'image et d'information bien méditée lancée par l'Arabie saoudite contre l'Iran et qui s'est intensifiée ces derniers jours.
Bahreïn, tout comme le Soudan, a suivi lundi l'exemple de l'Arabie saoudite et rompu lundi ses relations diplomatiques avec l'Iran. Abou Dhabi, quant à lui, s'est limité à rappeler lundi son ambassadeur de Téhéran et à "réduire le nombre de diplomates iraniens" dans le pays.