Mme Mogherini a souligné que l'UE dénonçait la peine de mort indépendamment des circonstances invoquées en sa faveur.
"Le cas spécifique du cheikh Nimr Al-Nimr soulève de sérieuses inquiétudes quant à la liberté d'expression et au respect des droits civils et des politiques de base, qui doivent être préservés dans tous les cas, y compris dans le cadre de la lutte contre le terrorisme", a indiqué la chef de la diplomatie européenne.
"Ce cas a le potentiel d'enflammer un peu plus les tensions sectaires qui font déjà beaucoup de dégâts dans la région, avec des conséquences dangereuses", a-t-elle ajouté.
Arrêté en 2012 par les autorités saoudiennes lors d'un rassemblement de protestation dans l'est du pays, ce dernier avait été condamné à mort pour incitation à la haine religieuse, désobéissance au roi et création d'une cellule terroriste censée perpétrer des attaques contre les forces de l'ordre.