Les restrictions financières et de visa visant Viktor Ianoukovitch et son entourage pourraient être levées au printemps 2016, a annoncé le 1er janvier The Wall Street Journal, citant ses propres sources au sein des structures administratives européennes.
"Au cours d'une année, toutes ces personnes retrouveront le libre accès à leurs avoirs en Occident. Après cela, aucun fonctionnaire européen ne soutiendra plus les sanctions", a indiqué l'interlocuteur du journal.
En mars 2014, l'Union européenne a gelé les avoirs de 18 anciens responsables ukrainiens et leur a interdit l'entrée de son territoire. Selon Sputnik, cette décision a été adoptée à la demande du Parquet général d'Ukraine.
"Nos forces de l'ordre ont reçu suffisamment de temps pour trouver les preuves de la culpabilité de Ianoukovitch. Donc, si nos autorités d'instruction n'arrivent pas à le faire d'ici mars, l'affaire volera en éclats", a alors déclaré le magistrat.
Fin novembre, Interpol a refusé de lancer un avis de recherche contre l'entourage de l'ex-président ukrainien.
En juillet 2015, Interpol a enlevé Viktor Ianoukovitch de sa liste des personnes recherchées. L'Organisation internationale de police criminelle a conclu que la poursuite pénale engagée par Kiev contre l'ancien dirigeant ukrainien était politiquement motivée.