Dans cette optique, le département de la logistique du ministère japonais de la Défense a entamé la préparation des amendements à la législation, a rapporté vendredi le journal japonais "Tokyo Shimbun".
Il s'agit de l'exportation d'un large éventail d'armes et d'équipement, soit: gilets pare-balles, véhicules blindés, casques et autre matériel de seconde main des forces d'autodéfense japonaises. Les autorités japonaises croient que l'initiative aidera Tokyo à renforcer ses relations avec les pays de l'ASEAN, tout en ayant un impact positif sur les capacités défensives de ces Etats.
Des amendements à la législation permettant les exportations des armements d'occasion seront envoyés au parlement japonais en 2017, a annoncé "Tokyo Shimbun".
Ces derniers temps, le Japon est devenu un acteur dynamique sur le marché des armes. En avril 2014, le gouvernement a renoncé officiellement à sa politique d'interdiction sur les exportations d'armes et de technologies militaires, en vigueur pendant presque d'un demi-siècle. Par la suite, les médias ont fait état des plans des sociétés japonaises pour s'occuper du développement de logiciels et de matériel naval pour la marine de guerre américaine, en particulier pour les navires dotés du système intégré de combat multifonctionnel Aegis.