Suite à l'adaptation de la loi permettant la tenue de pareils exercices, des entraînements se sont tenus en novembre et en décembre aux polygones des préfectures de Shizuoka et de Gunma. Les militaires de la brigade d'intervention rapide, créée afin d'effectuer des opérations spéciales, y ont pris part, annonce jeudi le journal Sankei Shinbun.
Lors des premiers exercices, les soldats se sont entraînés à évacuer des citoyens japonais se trouvant en situation de risque majeur à l'étranger. D'après le scénario, une foule furieuse barre la route à des véhicules contenant des réfugiés. Les forces spéciales japonaises ont pour mission d'assurer la sécurité des passagers, ayant même recours aux armes à feu.
Les seconds exercices reproduisaient une situation dans une ambassade japonaise à l'étranger entourée par une foule hostile qui tentait de la prendre d'assaut. Cette foule aurait également été incitée et dirigée par des terroristes. Des militaires avaient pour objectif de percer les rangs ennemis, d'entrer dans l'ambassade et de sauver le personnel.
Il était auparavant interdit aux troupes japonaises de participer à des actions militaires à l'étranger. Les soldats ne pouvaient utiliser leurs armes qu'en cas de légitime défense impliquant une menace à la vie. Selon la nouvelle loi, l'armée japonaise sera désormais libre de participer à des opérations militaires visant à protéger ou à évacuer des compatriotes à l'étranger.