L'étude intitulée "Est-ce que le duché peut enfreindre la loi sans être poursuivi?" ("Is the Duchy free to break the law without criminal sanction?") a été réalisée par le spécialiste de l'Université de Plymouth John Kirkhope.
Après avoir étudié les archives nationales, le Dr. John Kirkhope a découvert que les droits que le titre de duc de Cornouailles conférait au prince Charles dépassaient largement ceux des autres sujets du Royaume-Uni, rapporte le quotidien britannique The Independent.
Par ailleurs, la protection juridique dont jouit la propriété du duc de Cornouailles dépasse largement les droits de tous les autres propriétaires de Grande-Bretagne.
Le scandale a pris une tournure nouvelle après que l'héritier du trône anglais a exigé des représentants des médias, et notamment de la chaîne télévisée Channel 4, qu'ils signent un contrat de 15 pages qui reconnaît au prince non seulement le droit de réviser les questions des interviews, mais aussi de corriger les vidéos à n'importe quelle étape de leur production, voire d'interdire leur publication.
De son côté, la direction de la chaîne a comparé ces exigences au contrôle mis en place en Corée du Nord. Les médias britanniques ont également accusé l'héritier du trône d'avoir obtenu des données secrètes qui pourraient l'aider lors de paris boursiers.