Aussi conseille-t-il aux pays membres de la coalition occidentale de joindre enfin la parole aux actes et de prendre exemple sur le travail de la Russie, dont les résultats sont probants.
Cette accusation de M. Konachankov paraît justifiée au regard du récent refus du représentant officiel du Pentagone de coopérer avec la Russie dans la lutte contre l'EI.
"Nous avons publiquement attiré l'attention de nos collègues américains sur le fait qu'il valait mieux agir afin d'éliminer les sources de revenus des terroristes dans la région plutôt que de se perdre en vaines discussions au sujet des activités de Daech en Irak", a-t-il souligné.
Néanmoins, bien que la Russie soit prête à partager avec la coalition occidentale les informations dont elle dispose sur les positions des terroristes, la porte-parole du ministère américain de la Défense Michelle Baldansa a annoncé que le Pentagone renonçait à coopérer avec la Russie dans la lutte contre le terrorisme en Syrie tant que le Kremlin n'aurait pas changé sa position à l'égard de Bachar el-Assad.
Depuis le 30 septembre, la Russie effectue des frappes aériennes contre le groupe terroriste État islamique en Syrie, à la demande du président syrien Bachar el-Assad. L'aviation des États-Unis et de leurs alliés bombarde les positions de Daech en Syrie depuis septembre 2014, et ce sans avoir reçu l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu ou du gouvernement syrien.