L'EI s'est tiré une balle dans le pied et sa fin est proche, rapporte le quotidien britannique Daily Express.
"Les terroristes de l'EI poussent la Russie et l'Ouest à se rapprocher. Après une série d'attentats qui ont frappés différentes régions du monde, la Russie et l'Ouest se sont souvenus de l'existence du véritable ennemi", écrit le quotidien, citant l'ex-ambassadeur britannique en Russie Tonny Brenton.
M. Brenton estime que la stratégie de l'Ouest se rapproche progressivement de la ligne politique russe. "Notre position initiale était +Assad doit partir et puis on discutera après+. Maintenant c'est +On discutera, mais Assad devra quand même partir+, dit l'ex-ambassadeur. D'après lui, si la Russie et la Grande Bretagne luttent côte à côte contre le terrorisme, cela peut encourager la détente dans les relations entre les deux pays.
"Le froid entre nos pays cède peu à peu du terrain. Je voudrais que cette tendance se maintienne malgré la prolongation des sanctions", poursuit M. Brenton.
Début décembre, le secrétaire d'État américain John Kerry s'est rendu à Moscou où il a fait une déclaration inattendue. Selon lui, les États-Unis et ses alliés ne chercheraient pas à renverser le régime d'Assad. Le Conseil de sécurité de l'Onu a approuvé à l'unanimité le programme de résolution pacifique du conflit syrien dans lequel il est demandé au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon de "réunir des représentants du gouvernement syrien et de l'opposition afin qu'ils entament d'urgence des négociations formelles sur un processus de transition politique". L'objectif est que ces discussions commencent "au début janvier 2016".