Un groupe de scientifiques de l'Institut de physique et de technique de Moscou ont trouvé la présence de certains éléments chimiques curieux sur d'autres planètes. Les spécialistes ont réussi à analyser les entrailles de ces planètes, dans leur recherche, ils ont découvert l'existence des éléments interdits par la chimie classique.
Selon le ministère de l'Éducation et des Science de la Russie, ces substances peuvent accélérer la transmission de la chaleur à l'intérieur ces planètes et renforcer leur champs magnétiques. L'article sur ce sujet a été publié dans une revue scientifique internationale célèbre « Scientific Reports ».
Cette découverte a pu se faire grâce à l'algorithme mathématique USPEX. Avec ce code les chercheurs ont analysé la structure, la masse et la pression dans les entrailles de ces planètes aux sols durs. Il s'est avéré que dans ces conditions, il peut y avoir des composés « exotiques » de l'oxygène, de magnésium et de silicium. Ces éléments extraterrestres comprennent plus d'atomes que ceux de notre planète.
« Les planètes de ce type sont constitués d'une mince croûte de silicate, d'un manteau d'oxyde-silicate et d'un noyau interne en fer solide. Cela veut dire que le magnésium, l'oxygène et le silicate sont les éléments de base sur la Terre et sur les planètes semblables. Les caractéristiques que nous avons obtenues sont diffèrent à celles de composés classiques. C'est très important pour la génération de champs magnétiques sur ces planètes. Cela peut signifier un champ magnétique plus puissant.», a annoncé Artyom Organov, directeur du laboratoire informatique de l'Institut de physique et de technique de Moscou.
Une super-terre est une exoplanète ayant une masse supérieure à la masse de la Terre, mais dont la masse est considérablement moins grande que celles de planètes géantes. Les planètes de ce type ont été découvertes hors de notre système solaire il y a plus de 20 ans. Cette année la NASA à découvert quelques planètes ressemblantes à la Terre par la masse et les conditions. L'une d'elle, Kepler 452b, les chercheurs l'ont appelé « la sœur ainée de la Terre», elle a environ 6 milliards d'années.