Ce document autorise notamment à prélever des organes sur un otage non-musulman ou un apostat afin de sauver la vie d'un djihadiste, même si cette opération est fatale pour le captif qui la subit.
"La vie et les organes des infidèles n'ont pas à être respectés et peuvent être impunément retirés", souligne le texte de la fatwa.
Toujours est-il que le document en question ne prouve pas l'implication de l'Etat islamique (EI) dans le trafic d'organes au Proche-Orient.
Daech demeure la principale menace à la sécurité mondiale. Au cours des deux dernières années, cette organisation terroriste a pu s'emparer de territoires considérables en Iraq et en Syrie. De surcroît, les djihadistes essaient de répandre leur l'influence sur les pays de l'Afrique du nord, en particulier, la Libye. Les informations sur le nombre de djihadistes oscillent entre 50.000 et 200.000 personnes.