Ce lundi, M.Blatter, ainsi que le président de l'Union des associations européennes de football (UEFA) Michel Platini, ont été mis au ban dans le domaine du football pour huit ans, par la décision de la chambre arbitraire du comité d'éthique de la FIFA. La conférence de presse a donné à M.Blatter une occasion de se prononcer sur les problèmes de la FIFA et du football en général.
"En 2010, nous avions un rêve, nous n'avions aucun accord, mais nous voulions qu'en 2018, il (le Mondial, ndlr) se tienne dans un pays qui ne l'avait jamais accueilli. En 2022, nous voulions partir pour une autre superpuissance, les Etats-Unis. Si tout s'était passé comme ça, aujourd'hui, je n'aurais pas été ici. Mais ça n'allait pas", a déclaré M.Blatter à la conférence de presse.
Le responsable a également souligné sa déception provoquée par la situation actuelle dans le monde du football et dans la FIFA, en notant qu'il y travaillait déjà depuis 40 ans.
Cinq pays comptaient obtenir le droit d'accueillir le Mondial 2022 — le Qatar, les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Japon et l'Australie. Au quatrième tour, la demande du Qatar l'a emporté sur celle des Etats-Unis.
Cette année, plusieurs scandales de corruption ont touché la FIFA. Selon la partie de l'accusation, il s'agirait de la corruption très répandue à la FIFA qui serait liée à différentes opérations.