Le Financial Times a listé les points faibles de Daech. Selon le journaliste du périodique qui s'est spécialisé sur l'économie de Daech, ce sont la bureaucratie et la corruption parmi les décideurs, les commandants et les soldats, écrit-t-il dans son article.
Comme exemple, le périodique cite le cas de l'émir de Daech, connu sous le nom d'Abu Fatima al-Tunisie, qui a fui avec 25.000 dollars en poche qui avait écrit sur son Twitter: "Quel Etat? Quel califat? Vous êtes idiots!"
Outre cela, le rapport parle de soldats fictifs, déjà morts, qui continuent de lutter au côté de l'EI en Syrie et en Irak. Un des dirigeants de Daech, qui a fui l'organisation terroriste, a raconté au Financial Times que l'année dernière, l'administration de l'EI a payé aux 50.000 soldats, qui, en réalité, ne participaient pas aux actions militaires. Selon le commandant, les chefs de Daech reçoivent un budget prévu pour 250 soldats, mais ils n'en ont que 150 à leur disposition.
Plus tôt en décembre, les experts du Financial Times avaient calculé où les terroristes de Daech dépensaient l'argent gagné par la vente du pétrole de contrebande et d'autre ressources. Selon l'édition, sur 900 millions de dollars de revenus annuels 600 millions sont dépensés pour le financement des groupes armés. L'un des principales postes de dépenses de l'EI est la rémunération des volontaires étrangers, chacun d'eux gagne 600 à 1.000 dollars chaque mois. Les soldats locaux gagnent quant à eux entre 200 et 300 dollars par mois.
Le Financial Times a estimé les dépenses liées à l'armement à des dizaines de millions de dollars, sans donner de chiffres exacts. La sécurité exige de 10 à 15 millions de dollars. De plus, pour l'infrastructure sociale — la santé publique et l'éducation — l'EI assigne 10 millions de dollars par mois.