Dans le 18e arrondissement de Paris, il y a des cabanes de bric et de broc, érigées depuis plusieurs mois sur les voies ferrées hors service, entre les portes des Poissonniers et de Clignancourt. L'espace entre les voies sert de rue principale à ce taudis, avec des chiens perdus qui y errent. Les cabanes ne sont composées que d'une seule pièce, ou deux, au mieux. On ne parle même pas de l'eau et de l'électricité.
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— tatiana f salomon ن✡ (@tfsalomon) 20 декабря 2015
Ce campement, initialement de dimensions modestes, s'est développé ces derniers temps et héberge actuellement quelque 400 personnes, dont la plupart viennent de Roumanie.
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— Nepareizais (@Nepareizais) 19 декабря 2015
Les riverains? Ulcérés, comme on peut s'en douter.
"Nous vivons un véritable calvaire. Les trottoirs sont désormais jonchés de détritus et nous sommes exposés à la fumée des feux de camp. Feux d'autant plus dangereux qu'ils sont allumés à quelques mètres des réserves de carburants du dépôt de la RATP. Telle est la vie de notre quartier, et nous ne recevons que des réponses évasives des autorités, évoquant des décisions de justice qui devraient entrer en vigueur. Tout le monde se renvoie la balle, et la situation demeure", raconte un des habitants du quartier, cité par Le Parisien.
La mairie semble vivement préoccupée par la situation qui représente une menace pour les personnes qui vivent à l'intérieur du bidonville aussi bien que dans ses alentours. Pourtant, les autorités ne peuvent pas rapidement régler le problème, le terrain appartenant à la SNCF.
A l'heure qu'il est, une procédure judiciaire visant à évacuer le taudis est en cours. Auparavant, il importe toutefois de recenser ses habitants et de trouver des solutions d'hébergement.