Dimanche dernier, les élections parlementaires qui ont eu lieu en Espagne ont mis un terme à l'ère du bipartisme qui durait depuis plus de 30 ans.
"Imaginez un monde où les élections sont plus qu'un choix entre l'un ou l'autre. Félicitations, Espagne", a écrit M.Snowden sur son compte Twitter.
Historic. Imagine a world where elections are more than a choice between one or the other. Congratulations, Spain! https://t.co/sLXWDk01ms
— Edward Snowden (@Snowden) 20 декабря 2015
Au Congrès des députés, le Parti populaire (PP) conduit par le premier ministre espagnol Mariano Rajoy arrive en tête avec 123 sièges, cependant le parti a perdu sa majorité absolue (187 sièges auparavant). Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) arrive en deuxième position avec un score historiquement faible de 90 sièges (110 sièges auparavant). Le parti anti-austérité Podemos avec 69 sièges et les centristes du Parti de la Citoyenneté — Ciudadanos avec 40 sièges sont respectivement troisième et quatrième.
Mariano Rajoy a évoqué une possible alliance avec d'autres formations pour assurer la stabilité politique pendant les quatre années de la prochaine législature mais les principaux partis de l'opposition excluent de participer à une coalition avec le PP.
En cas d'impasse, les analystes craignent que les incertitudes politiques n'entravent le programme de réformes économiques qui a permis de sortir le pays de la récession et de faire baisser le chômage qui reste toujours à un niveau préoccupant, à 21% de la population active.
Ce scrutin est qualifié d'historique par les observateurs. Il marque la fin de l'ère du bipartisme qui s'était établie en Espagne au fil des élections depuis la mort de Francisco Franco en 1975.