36 jours après les attentats de Paris du 13 novembre, les médias français publient de nouvelles révélations.
Selon les médias, au moment où les meilleurs détectives français cherchaient Abaaoud, il vivait comme un SDF en contrebas de l'A86, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
Après les attentats, la police a rapidement identifié l'organisateur de ces attaques et ses complices grâce a une facture de son téléphone portable. Les enquêteurs ont été convaincus qu'Abaaoud s'était enfui en Syrie via Allemagne. Mais en réalité il était à Aubervilliers.
Le 16 novembre, un témoin a raconté à la police qu'il avait aperçu un SDF suspect qui s'était caché dans un buisson.
Le 17 novembre, les services de renseignement se sont installés à proximité avec une caméra. A 20h10, ils ont remarqué une femme au téléphone s'approchant du buisson: c'était Hasna Aït Boulahcen, la cousine d'Abaaoud. Trois minutes plus tard Abaaoud est sorti de sa cachette. Malgré son bonnet, les policiers n'ont eu aucun doute, c'était bien lui. Au lieu de l'interpeller, ils l'ont laissé filer car le terroriste portait un gilet fermé qui aurait pu être explosif.
Hasna Aït Boulahcen, Abdelhamid Abaaoud et une troisième personne ont pris un taxi. Le chauffeur les a déposés rue Corbillon à Saint-Denis. Les caméras de vidéosurveillance ont montré les trois personnes pénétrant dans un immeuble vétuste aux alentours de 22 heures. Quelques heures plus tard, les hommes du Raid sont intervenus et les ont tués tous les trois.
Le 13 novembre au soir, plusieurs fusillades et attentats-suicide quasi simultanés ont visé six points de Paris et sa proche banlieue. Trois kamikazes ont notamment actionné leurs charges explosives près du Stade de France, à Saint-Denis. L’attaque la plus meurtrière a frappé la salle de concert du Bataclan, où les terroristes ont tiré à bout portant sur la foule.