Contrairement aux autres pays européens, la Pologne ne semble pas attirer particulièrement les réfugiés.
"Personne ne veut rester ici. Impossible de trouver du travail, un appartement, on n'a pratiquement aucune aide financière. C'est pour cela que tout le monde part", explique une Tchétchène musulmane d'une trentaine d'années, élevant seule trois enfants, dans le centre d'accueil de réfugiés à Linin, au sud de Varsovie.
Elle cache son visage et ne veut pas donner son nom de peur d'avoir des problèmes.
La Pologne pourrait accueillir plus de réfugiés que les quotas http://t.co/cijKwNG4jt pic.twitter.com/plB0N0ze2b
— Europe 1 (@Europe1) 21 сентября 2015
En Pologne, la politique d'intégration est plus virtuelle que réelle et rares sont les réfugiés qui veulent s'établir dans ce pays, jugeant la majorité des Polonais hostile aux migrants, surtout s'ils sont musulmans.
Pologne:extrême-droite dans la rue contre les réfugiés http://t.co/GB5OOKj1XH pic.twitter.com/8RlWH53FSj
— Aline Robert (@AlineRobert_) 1 октября 2015
Entre mai et octobre, le nombre de personnes hostiles à l'accueil de réfugiés a plus que doublé, grimpant de 21% à 43%, tandis que le nombre de personnes favorables a chuté de 72% à 54%, selon une étude de l'institut CBOS, rappelle l'AFP.
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— Sputnik France (@sputnik_fr) 12 ноября 2015
Adnan Saad, réfugié chrétien arrivé en Pologne avec sa famille et quelque 200 autres Syriens grâce à une ONG chrétienne, voulait initialement s'y ancrer, alors que la plupart de ses compatriotes ont choisi l'Allemagne.
Aujourd'hui, il rejoint petit à petit leur point de vue. Les autorités polonaises "nous ont donné des papiers et ont légalisé notre situation, c'est bien, mais c'est maintenant que nous avons besoin d'aide!", lance-t-il.
"Je me dis que ceux qui sont partis pour l'Allemagne ont sans doute eu raison", déclare-t-il.