A Strasbourg en juin, à Nice en septembre, à Cannes en novembre et à Bordeaux le 11 décembre: quatre fois d'affilé des autorités municipales françaises auront trouvé prétextes à ne pas montrer au grand public le film "Crimée. Retour à la Patrie".
Ainsi, les représentants de la commune ukrainienne de France "Euromaïdan Bordeaux" ont collecté 1372 signatures afin de rédiger une pétition pour annuler la projection qui devait avoir lieu le 11 décembre.
L'ambassade d'Ukraine en France a largement applaudi l'initiative et a remercié les activistes ukrainiens pour leur "position civile active" ainsi que pour leur contribution à la vie culturelle de Bordeaux.
Nous saluons la décision responsable de la Mairie de Bordeaux et M.@alainjuppe d’annuler la projection d'un film "Crimée retour à la patrie"
— UA Embassy in France (@UKRinFRA) 10 декабря 2015
"Un grand nombre de personnes attendait la projection du film car les Européens ont besoin de découvrir un autre point de vue sur l'histoire de la réunification de la Crimée avec la Russie", estime la directrice du festival "France-Russie" et organisatrice de la projection du film "Crimée. Retour à la Patrie" à Bordeaux, Daria Tsoukanova.
"Crimée. Retour à la Patrie" relate les événements dramatiques qui se sont déroulés dans la péninsule au printemps 2014.
Le documentaire "Crimée. Retour à la Patrie" (réalisateur Andreï Kondrachov) http://t.co/MGb9oCnsBI pic.twitter.com/W65uTjD9UC
— AmbRussie Belgique (@amrusbel) 2 апреля 2015
Les auteurs du film ont réalisé deux interviews avec le président russe Vladimir Poutine qui dévoile des détails inédits du rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie.
Le documentaire présente en outre une reconstitution de l'opération spéciale visant à exfiltrer d'Ukraine en Russie le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, renversé par une révolte populaire en février 2014.
Réalisé par Andreï Kondrachov, le film est sous-titré en français.