Au sud de la province d'Alep, l'armée syrienne avance sans s’arrêter. Samedi, les villages de Mreikes, Abu Roweil, Qreihiyeh, al-Sei'biyeh et Dalameh ont été libérés. Au nord d'Alep, une ligne d'approvisionnement des rebelles du groupe terroriste Front al-Nosra a été prise. Il n'y a pas longtemps, lors d’une rencontre avec un délégué de l'Onu, le président syrien Bachar el-Assad a parlé des efforts entrepris pour désarmer toutes les parties à Homs.
Pourtant, d'après l'article publié dans Deutsche Wirtschafts Nachrichten, ces efforts ne suffisent pas actuellement. Une opération terrestre serait la plus efficace. Cependant, le Russie a exclu dès le début la participation de ses troupes terrestres au conflit.
La semaine dernière, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter avait écrit à son homologue allemande Ursula von der Leyen pour lui demander d'envisager la possibilité d'accroître sa contribution à la lutte contre Daech. Le porte-parole du ministère allemand de la Défense a confirmé qu'une lettre avait été reçue, sans cependant entrer dans le détail.
La chancelière allemande Angela Merkel avait répondu à la question d'un journaliste sur la lettre du Pentagone d'une manière assez réservée: "J'estime que l'Allemagne remplit sa mission et qu'en l'occurrence nous ne devons pas parler d'autres questions relatives à ce sujet".
Conformément à la décision du Bundestag en date du 4 décembre, la mission allemande au Proche-Orient comprend six avions de reconnaissance Tornado, une frégate assurant la protection du porte-avions français Charles de Gaulle, des véhicules de ravitaillement et un effectif de 1.200 militaires. L'Allemagne ne projette pas de frappes aériennes en Syrie.
Mais malgré le manque d'enthousiasme de la part de la chancelière, elle pourrait céder à la pression américaine et envoyer des troupes allemandes, conclut l'auteur de l'article.