Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a déclaré que son pays avait effectué un renforcement du contingent militaire en Irak du nord afin de protéger les instructeurs turcs. Il a également souligné qu'Ankara n'envisageait pas d'y retirer ses troupes.
"Nous avons entrepris toutes les mesures nécessaires contre les attaques au camp de Bachika. La présence des militaires turcs sera maintenue. Nous avons procédé à la réorganisation et avons envoyé un renfort pour protéger le camp. Nos militaires ne participeront pas aux affrontements. Ils sont déployés en Irak uniquement dans le but d'entraîner les forces locales. La légitimité de leur présence n'est pas à discuter", a lancé Ahmet Davutoglu dans une interview à la chaîne A Haber.
Le 4 décembre, il a été annoncé qu’une unité de blindés turque avait été déployée dans le nord de l’Irak, aux environs de la ville de Mossoul contrôlée par les djihadistes de Daech.
Néanmoins, le ministère irakien des Affaires étrangères a qualifié l'opération d’Ankara d'invasion.