La question sur la prolongation des sanctions est présente dans l'agenda de la réunion du Conseil européen des 17 et 18 décembre prochains, a déclaré aux journalistes à Bruxelles le chef de la diplomatie italienne Paolo Gentiloni.
Cependant, l'Italie s'était déjà prononcée contre la prolongation automatique des sanctions, et pour l'étude de ce sujet au niveau des dirigeants de tous les pays de l'Union européenne.
La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a pour sa part déclaré que les ministres européens des Affaires étrangères s'étaient exprimés à ce sujet et estimaient nécessaire de prolonger les sanctions contre la Russie.
"Beaucoup d'entre eux, et peut-être même tous, ont noté le fait que nous allions dans la bonne direction pour la réalisation des accords de Minsk, mais nous étions encore éloignés de leur totale mise en œuvre. C'est un signe de la nécessité de prolonger les sanctions", a souligné Mme Mogherini lors d'une conférence de presse après le conseil des chefs de diplomatie européens.
Selon l'édition Deutsche Wirtschafts Nachrichten, le cas de l'Italie qui s'était prononcée contre la prolongation automatique des sanctions antirusses signifie l'absence de position unique parmi les pays de l'Union européenne. Ce n'est pas un hasard, car le mécontentement de la population envers les sanctions augmente, suite aux effets négatifs de ces mesures pour les pays européens, poursuit l'édition.
Il semble qu'il n'existe pas de consensus parmi les pays de l'Union européenne sur la question de prolongation des sanctions, et les déclarations des responsables européens cachent ainsi des discussions à ce sujet.