Selon l'administration de la capitale turque, la cause de l'incident pouvait également être la pression sur la structure du bâtiment. Le gouverneur d'Ankara insiste sur le fait qu'il y ait déjà eu des incidents avec des fenêtres qui s'étaient cassées dans ce même bâtiment.
Et tout cela pourrait être tout simplement dû au hasard si cet incident ne s'inscrivait dans une série d'évènements similaires, tous liés aux médias turcs, en particulier, ceux de l'opposition. Le bâtiment de Hurriyet pouvait être la cible de tirs effectués depuis une voiture passant à côté.
Le journal Hurriyet constitue l'un des principaux organes du groupe médiatique Dogan, et est considéré comme une édition d'opposition avec une certaine influence. Les bureaux du journal avaient déjà été attaqués cette année, mais sans utilisation d'armes à feu.
A rappeler que récemment, la police turque avait occupé les bureaux des chaînes de télévision d'opposition Bugun et Kanalturk à Istanbul. Et deux journalistes du journal Cumhuriyet, également d'opposition, avait été arrêtés et accusés d'espionnage contre la Turquie.
Alors, il semble que ce soit la température des relations quelque peu bellicistes des autorités turques avec la presse d'opposition qui soit élevée.