Selon les données de la Commission électorale centrale, le "oui" est soutenu par 63,3% d'électeurs (environ 825.000 personnes) et le "non", a l'inverse, par 32,3% (environ 421.000 personnes). Plus de 50.000 bulletins sont nuls.
Le référendum s'est tenu le 6 décembre 2015, deux mois après qu'il ait été approuvé par les parlementaires arméniens. Il porte sur une réforme constitutionnelle qui prévoit le passage de l'Arménie du régime semi-présidentiel au régime parlementaire. Cela signifiera une prééminence du premier ministre sur le président de la république.
En conformité avec les amendements à la constitution arménienne, le président sera désormais désigné par les parlementaires pour sept ans et non plus élu au suffrage universel direct pour cinq comme actuellement. Le chef d'Etat perd également son statut de commandant des armées au profit du premier ministre.
Plusieurs partis de l'opposition soutiennent ces réformes, qui, selon eux, leur accorderont plus de pouvoirs. L'opposition la plus radicale, le Congrès national arménien, représentée par une coalition de treize partis politiques, a toutefois critiqué le gouvernement et a tenu plusieurs manifestations pour contester la réforme constitutionnelle.