"Je travaille à une réduction du nombre (des migrants arrivant en Allemagne) mais c'est illusoire de croire que le problème des réfugiés peut être résolu à la frontière germano-autrichienne. Les grands mouvements de réfugiés ne peuvent être résolus que par une coopération internationale", a dit la chancelière allemande au journal Augsburger Allgemeine.
Un accord sur ces points, ainsi qu'une résolution des conflits en Syrie et en Libye, sont essentiels, selon elle, pour préserver la liberté de circulation en Europe.
"Nous estimons tous la libre circulation des personnes, des biens et des services. Et aucun pays en Europe n'en a besoin comme l'Allemagne. Mais elle ne peut fonctionner dans la durée que si les frontières extérieures de l'UE sont protégées", a-t-elle insisté.
Alors que nombre de voix en Europe et dans son parti jugent que sa politique d'accueil a provoqué l'afflux de centaines de milliers de migrants, elle a réaffirmé que vouloir artificiellement limiter les arrivées de migrants était impossible.
Mme Merkel, qui participe lundi et mardi au congrès de son parti conservateur, fait face à une fronde grandissante au sein de sa formation qui réclame notamment qu'elle fixe des limites chiffrées au nombre de réfugiés que l'Allemagne peut accueillir.
L'Allemagne a enregistré entre janvier et novembre près d'un million de personnes voulant demander l'asile.