Selon lui, les appels à désobéir aux principes fondamentaux de l'UE, dont l’ouverture des frontières et le multiculturalisme, se font entendre dans toute l'Europe – depuis l’est par Viktor Orban (premier ministre hongrois, ndlr), jusqu'à l’ouest par Marine Le Pen (leader du Front national en France, ndlr).
"Compte tenu du fait que la crise des migrants et la montée du terrorisme sont à l'ordre du jour, l'UE, composée de 28 Etats, n’a qu’une faible marge de manœuvre pour arrêter cela. La popularité des demandes visant à renforcer la sécurité ne fait qu'accroître le culte de l'Etat renfermé sur lui-même", estime le chroniqueur.
Selon lui, ce phénomène "en passe de créer une menace réelle de décomposition de l'Union", est assez largement répandu –"depuis les anciens pays communistes à l'est jusqu'aux pays historiquement tolérants que sont la Suède et la Grande-Bretagne, cette dernière se trouvant au seuil de la sortie de l'UE".