"Nous sommes en guerre, nous avons un ennemi, Daech (acronyme de l'Etat islamique en arabe), l'Etat islamique, que nous devons combattre et écraser, en Syrie, en Irak et demain sans doute en Libye", a déclaré le chef du gouvernement à l'antenne de France Inter, sans entrer davantage dans les détails.
"Parce que nous avons des centaines, des milliers de jeunes qui ont succombé dans cette radicalisation", a-t-il poursuivi, rappelant que "la menace" terroriste est "toujours présente".
Il a souhaité être "à la hauteur des enjeux historiques que nous sommes en train de connaître".
Le 1er décembre, M. Valls avait déjà estimé que la Libye était "incontestablement le grand dossier des mois qui viennent".
"Il faut permettre un accord intralibyen entre ces deux factions qui se battent sinon ce sera la victoire de Daech", avait déclaré M. Le Drian, moins de dix jours après les attentats revendiqués par l'EI qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis.