La présidente argentine Cristina Kirchner qui quitte le pouvoir après deux mandats consécutifs de quatre ans, s'est adressée mercredi à dix mille de ses partisans rassemblés devant le palais présidentiel à Buenos Aires pour dire ses adieux.
Mme Kirchner dont la politique a été plusieurs fois soumise à la critique à cause de l'aggravation de la situation économique dans le pays, a essayé de défendre la politique menée par son cabinet.
"Nous croyons à nos aboutissements et c'est pour cela que nous devons les prendre d'une manière positive pour qu'ils ne soient pas détruits", a-t-elle déclaré.
La présidente sortante a appelé ses compatriotes à lutter pour leurs droits s'ils se sentaient déçus par un nouveau gouvernement de centre droit du président Mauricio Macri.
"Je ne peux pas parler trop longtemps car après minuit je me transformerai en citrouille", a-t-elle ironisé lors de son discours d'adieu.
Mauricio Macri qui succède à Mme Kirchner, est le fils d'un puissant homme d'affaires italien qui a fait fortune en Argentine. Né dans la ville de Tandil, à 400 km de Buenos Aires, il a grandi dans la capitale. Il promet une rupture avec la politique économique protectionniste menée par les gouvernements de Nestor (2003-2007) et Cristina Kirchner.