Un représentant haut placé du gouvernement turc qui avait communiqué cette information a précisé que "cette question ferait encore l’objet de discussions, mais les troupes resteraient probablement en Irak".
"Cela va dépendre des discussions mais à l'évidence, nous le savons de nos officiers sur le terrain, des exigences des différents groupes là-bas et de l'état de nos discussions avec le gouvernement central (de Bagdad) et avec les autorités régionales du Kurdistan, elles vont rester", a poursuivi ce haut responsable gouvernemental qui s'exprimait devant la presse sous couvert de l'anonymat.
Néanmoins, le ministère irakien des Affaires étrangères a qualifié l’opération d’Ankara d’invasion.
Les officiels turcs n’ont pas réussi à persuader Bagdad que leur intention n'était pas de mener une opération terrestre ni de déployer de contingents supplémentaires.
Lundi, le premier ministre irakien Haïder al-Abadi a exigé que la Turquie retire immédiatement ses troupes du territoire irakien et lui a rappelé qu'elle ne disposait que de 24 heures avant que les autorités irakiennes ne présentent le problème devant le Conseil de sécurité de l'Onu.