Les États-Unis ne s'y opposent pas et expriment seulement leur "préoccupation".
Aujourd'hui, l'organisation Ahrar al-Sham fait partie des quelque 90 représentants de l'opposition syrienne invités par l'Arabie saoudite à participer aux négociations à Riyad. La revue américaine Foreign Policy note que cette réunion devrait déboucher sur la création d'une "opposition commune" pour participer au processus de paix syrien.
Foreign Policy rappelle qu'Ahrar al-Sham est l'un des plus puissants groupes combattant le président syrien Bachar al-Assad, et qu'il n'est pas formellement terroriste. Ses représentants déclarent ne pas partager l'idéologie extrémiste d'Al-Qaïda. Dans le même temps, cette organisation fait tout de même partie de la coalition incluant également des radicaux du Front al-Nosra et d'autres groupes extrémistes.
Ces derniers temps, les États-Unis ont exprimé leur disposition à coopérer avec Ahrar al-Sham si cette dernière "soutenait les efforts internationaux pour trouver une solution politique au conflit syrien".
Les divergences ont atteint un tel niveau que le Qatar appelle même le Front al-Nosra à rompre ses liens avec Al-Qaïda s'il espère pouvoir finalement participer au processus de transition politique du pouvoir.
Parallèlement, les représentants iraniens estiment que la tentative saoudienne d'unir l'opposition "fera dévier les efforts politiques sur la Syrie et mettra en échec les négociations de Vienne".