"C’est la première fois que nous lançons des missiles de croisière Kalibr depuis le sous-marin B-237 Rostov-sur-le-Don de classe Kilo navigant en mer Méditerranée", a rapporté le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou au président Vladimir Poutine.
Ce sous-marin est équipé de missiles de croisière Kalibr-PL. Des équivalents de ces missiles ont déjà été tirés depuis des navires en mer Caspienne pour bombarder des positions de Daech en Syrie.
A son tour, M. Poutine a demandé d'analyser les résultats des frappes des nouvelles bombes guidées sur les positions de Daech. Il a exprimé l'espoir qu'il n'y aurait pas de nécessité d'armer ces bombes avec des têtes nucléaires. Le président a également exprimé son appréciation sur l'efficacité des missiles Kalibr et A-101.
"C'est une nouvelle arme de grande précision et efficacité, en plus elle peut être armée avec des têtes nucléaires. Bien sûr, ce n'est pas nécessaire pour lutter contre les terroristes et j'espère qu'il n'y en aura pas besoin", a déclaré M. Poutine lors de sa rencontre avec le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.
En gros, c'est la preuve que le matériel et les armements, qui sont fournis à l'armée et à la flotte russe, évoluent et se perfectionnent sur le plan technologique.
Les navires de la flotte russe avaient déjà tiré des missiles de croisière Kalibr depuis les mers Caspienne et Méditerranée, détruisant des cibles à une distance de 1.500 km. Concrètement, le 20 novembre, la flottille de la Caspienne avait tiré 18 missiles de croisière sur des cibles dans les provinces de Raqqa, d'Idleb et d'Alep. Toutes les cibles avaient été détruites à l'issue de cette opération.
La flotte russe engagée en Syrie compte 10 navires, dont six se trouvant en Méditerranée, a précisé le ministre de la Défense.
