L'économiste Michel Santi écrit, dans son article publié dans La Tribune de Genève, qu'une des ressources principales de la Syrie, le coton, se trouve actuellement entre les mains des terroristes qui le vendent de par le monde par l'intermédiaire de la Turquie, en vue de financer leurs achats d'armes.
"C'est à travers la Turquie que transite ce coton qui finance désormais les capacités opérationnelles de l'Etat islamique. La fibre termine en effet sa route dans les chaînes de production de nos marques d'habits occidentales. Les vêtements que nous achetons servent donc souvent à acheter les armes qui se retournent contre des innocents et à financer le terrorisme qui sévit au sein de nos démocraties", relève M.Santi.
Selon lui, ce commerce rapporte de gros bénéfices à Daech, lesquels, ajoutés aux recettes pétrolières et à certains autres revenus, forment ses sources de financement.
La Cour suprême de Russie a reconnu le groupe Etat islamique comme organisation extrémiste et terroriste dont l'activité est interdite officiellement sur le territoire de la Russie.