"Nous condamnons fermement les démarches abusives des autorités turques. Une telle relation vis-à-vis de représentants des médias est absolument inacceptable", souligne le ministère.
Le ministère russe suppose également qu'"Ankara a eu peur que les correspondants de la chaîne +Rossiya 1+" rendent public des faits embarrassants sur une activité illicite du gouvernement aux environs de la frontière syro-turque.
Le ministère a également rappelé que ce cas d'arrestation de journalistes n'est pas le premier en Turquie ces derniers temps.
"Ce cas est emblématique, à la lumière d'une série de violation des droits des médias locaux et étrangers en Turquie. Des organisations internationales, y compris l'OSCE, ont attiré l'attention de la communauté internationale sur ces cas", a fait remarquer le ministère.
Le 7 décembre, des journalistes russes ont été arrêtés dans la province turque d'Hatay à la frontière syrienne au moment où ils se dirigeaient dans la province voisine de Gaziantep.
"Des personnes inconnues en civil ont arrêté les journalistes et suite à leur demande légitime, ces personnes ont refusé de montrer leurs documents et de se présenter. L'équipe de tournage russe a été emmenée au commissariat de police où on leur a annoncé qu'ils seraient expulsés de Turquie sur la base de la "violation des règles de l'activité de journalistes étrangers dans la République turque", a rapporté le ministère.