C’est ce qu'on peut lire sous la plume du chef de l’administration londonienne dans sa rubrique pour le journal The Telegraph.
"Je ne voudrais pas que les tarés de l’Etat islamique continuent à se réjouir de leurs idées de califat et à promouvoir leurs campagnes terroristes", a déclaré Boris Johnson.
Néanmoins, selon lui, les bombardements menées en solo par le Royaume-Uni n’apporteront pas les fruits escomptés, et il est donc nécessaire de réfléchir à la création d’une nouvelle coalition antiterroriste qui ne serait pas possible sans le soutien du président Vladimir Poutine et de l’armée syrienne. M.Johnson souligne que n'étant pas un fan du chef de l’Etat russe, il n'en est pas moins persuadé que ce qui est bien pour Poutine ne doit pas forcément être mal pour l’Occident. Grace à la Russie, au moins en partie, les djihadistes commencent à battre en retraite.
Actuellement, d’après le maire, l’Occident essaie en même temps de neutraliser les terroristes et d’empêcher une éventuelle croissance de l’influence de Poutine. En courant deux lièvre à la fois, les USA et l’Europe risquent de faire chou blanc, estime Boris Johnson.