Selon lui, la levée des restrictions imposées précédemment sur l’Iran lui permettrait d'augmenter ses commandes en termes de matériels de guerre militaire russe, et la Russie compte sur des contrats se chiffrant à plusieurs milliards de dollars avec l'Iran.
"L’Iran est très intéressé. Ils ont vraiment besoin de renouveler et de moderniser presque toutes leurs forces armées. Et puisque que c’est un grand pays avec des forces armées d’envergure, on parle de gros contrats, de contrats se chiffrant à des milliards", indique Kojine, ajoutant que la coopération militaire et technique entre les deux pays était déjà en train de se développer dans les domaines qui ne sont pas sous l’effet de l’embargo militaire.
En 2007, la Russie et l’Iran ont conclu un contrat sur la livraison des S-300. Néanmoins, après l’adoption par le Conseil de sécurité de l’Onu de la résolution prévoyant des sanctions contre l’Iran, l’exécution du contrat a été suspendue. A son tour, Téhéran a intenté une action contre la Russie à la Cour internationale d'arbitrage. Actuellement, les deux pays négocient un éventuel retrait de cette action. Au mois d’avril, le président Vladimir Poutine a décrété la levée de l’embargo sur la livraison des systèmes de missiles sol-air S-300 à l’Iran.