Dans le port italien de Reggio de Calabre, un navire des gardes côtes norvégiens a débarqué 906 migrants d'Afrique centrale: 715 hommes, 168 femmes (dont 10 enceintes) et 23 enfants. Parmi eux, six cas de paludisme et 300 de gale. Et cela est la norme moyenne pour ces arrivants.
En mai, ce port a reçu 617 migrants, dont un avait le paludisme, et une cinquantaine d'entre eux souffraient de la gale, ils ont dû être soignés dès leur arrivée. En août, un navire italien est arrivé avec 1.373 migrants à bord. Dans la cale se trouvait un cadavre de migrant érythréen.
Sur les ordres du préfet, le port de Reggio de Calabre a été équipé de tentes de désinfection spéciales fournies par la Protection civile qui sont exploitées par les services de santé.
Le risque sanitaire provoqué par l'immigration est un problème évident mais aujourd'hui sous-estimé, qui peut entraîner de graves conséquences. La Hongrie en est un formidable exemple. Depuis le début de l'année, les hôpitaux hongrois ont examiné près de 2.700 ressortissants de pays non-européens parmi lesquels au moins 50 sont atteints de maladie inconnue, plusieurs d'entre eux souffrent de diverses maladies telles que le typhus abdominal, la fièvre paratyphoïde, l'hépatite A et B, la syphilis ou le SIDA, annonce le département hongrois de la santé.