Wallerand de Saint-Just, tête de la liste Front national en Ile-de-France, estime qu'il s'agit du travail constant du parti depuis 2010, et que dans toutes les régions où le parti avait déjà participé aux conseils régionaux, ses représentants avaient été considérés "comme des gens très valables et très sérieux".
Quant à la possibilité de désistement de listes du Parti socialiste au second tour qui pourrait laisser le Front national en face à face contre les Les Républicains, l'interlocuteur de Sputnik souligne qu'une telle attitude, si elle se réalise vraiment, aura "de très grandes conséquences pour l'élection présidentielle".
"Le Front national est indéniablement le premier parti de France. Puisqu'il supplante la coalition des partis UMP-UDI et Modem. Il supplante également très largement les différents partis de gauche", déclare Nicolas Bay, tête de liste Front national en Normandie.
"Compte tenu de bons résultats en Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nord-Pas-de-Calais-Picardie, où le Front national a largement dépassé la barre des 40% des voix dès le premier tour, je pense que ces prétendus barrages seront sans efficacité et que nous serons en situation de dégager une majorité absolue au deuxième tour", estime l'homme politique.