Néanmoins, les médias de masse ne comprenaient pas la réticence du gouvernement américain à qualifier la fusillade du 2 décembre en Californie d'"acte terroriste".
"Pour le moment, nous ne disposons d'aucune information concrète et fiable sur un quelconque complot dans notre pays", a auparavant déclaré le leader américain.
L'expert dans le domaine des recherches sur le terrorisme Frank Salvato a tenté d'expliquer la raison pour laquelle les autorités américaines ont eu du mal à qualifier le meurtre de masse de San Bernardino d'acte terroriste.
"L'administration actuelle aux Etats-Unis ne veut pas prononcer des mots comme "terrorisme islamique", "terrorisme" ou tout ce qui peut être lié à des actions violentes pouvant évoquer le Proche-Orient", a-t-il expliqué.
Selon lui, une telle attitude est fondée sur une raison purement politique:
"Cela a pour objectif d'appuyer la rhétorique avancée par l'administration actuelle depuis les élections de 2012 et selon laquelle le terrorisme bat en retraite. Je crois que tout le monde comprend que ce n'est pas le cas", a conclu Frank Salvato.