La Turquie a déployé un groupement de 130 militaires avec des chars et de l'artillerie près d'un camp d'entrainement kurde peshmerga dans le nord de l'Irak.
"Ce pas en avant de la Turquie ne va pas amener à la défaite du terrorisme mais par contre apportera du chaos et mettra en danger la sécurité de toute la région", a expliqué le diplomate iranien dans un entretien à Press TV.
La veille, la Turquie a déployé 130 militaires équipés de chars et d'artillerie près d'un camp kurde peshmerga dans le nord de l'Irak dans la province de Ninive, située à 80 km de sa frontière. L'endroit où Ankara estimait que des combattants kurdes s'entrainaient pour attaquer la capitale de la province de Ninive, la ville de Mossoul, saisie par les terroristes de Daech en été 2014.
Samedi dernier, le ministère irakien des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur turc à Bagdad et a exigé que la Turquie retire immédiatement ses troupes des territoires irakiens. Le ministère a aussi déclaré qu'Ankara avait déployé ses troupes sans accord de Bagdad, qui le considère comme un "acte hostile".
Les dirigeants irakiens ont déclaré à plusieurs reprises qu'ils étaient prêts à accueillir toute aide venue de l'étranger pour lutter contre Daech, mais une invasion directe d'un pays étranger reste hors de question.