Le secrétaire d'Etat britannique à la Défense Michael Fallon n'a pas donné de précisions en ce qui concerne la durée de la campagne militaire, mais a souligné qu'elle ne sera "ni facile, ni réalisable rapidement". Selon lui, en ce qui concerne Daech, le monde connaît une nouvelle sorte d'ennemi avec qui il est impossible de s'asseoir à la table des négociations.
Le Royaume-Uni entend amplifier sa campagne militaire en Syrie, a déclaré également M. Fallon, en promettant de frapper, dans les prochains jours, des postes de commandement, tout comme des sources de revenus des terroristes.
De même, commentant les opérations déjà effectuées par des avions de la Royal Air Force, le secrétaire d'Etat à la Défense a affirmé que le gouvernement britannique n'avait pas d'informations sur les victimes civiles.
"Nous ne disposons pas de données selon lesquelles il y a eu des victimes civiles", a déclaré M. Fallon, cité par Sky News. "Les cibles sont méticuleusement choisies afin de minimiser le risque tant pour la population civile que pour les biens culturels, nous utilisons des armes de précision".
Les frappes britanniques interviennent après que, le 2 décembre, le parlement ait approuvé l'extension à la Syrie des raids aériens que le pays effectuait déjà en Irak dans le cadre de la lutte antiterroriste. Le 3 décembre, quelques heures seulement après le feu vert du parlement, le Royaume-Uni a conduit ses premières frappes aériennes en Syrie contre les positions de Daech.