Assad: la Turquie, base arrière des terroristes

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Baschar el-Assad - Sputnik Afrique
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"Si vous voulez réellement lutter contre eux (les djihadistes) et remporter la victoire, vous devez empêcher les livraisons d'armes, le financement et l’afflux de recrues qui passent essentiellement par la Turquie", a déclaré le président syrien.

Le financement et les livraisons d'armes aux djihadistes soutenus par l'Arabie saoudite et le Qatar passent essentiellement via la Turquie, a déclaré mardi soir les président syrien Bachar el-Assad dans une interview accordée à la télévision tchèque.

"Si vous voulez réellement lutter contre eux (les djihadistes) et remporter la victoire, vous devez empêcher les livraisons d'armes, le financement et l’afflux de recrues qui passent essentiellement par la Turquie, avec le soutien de l'Arabie saoudite et du Qatar. Cela constitue le premier pas à réaliser en commençant la lutte contre le terrorisme. Sinon, vous luttez contre eux (les djihadistes) alors qu'ils profitent de livraisons illimitées d'armes en provenance de différents pays de notre région et soutenues par certains pays occidentaux", a indiqué le président syrien.

Bachar el-Assad a également déclaré que Damas menait des négociations simultanées avec l'opposition politique et les groupes armés, ayant promis à ces derniers de les amnistier. M.Assad a souligné qu’une vraie opposition syrienne devait être créée en Syrie, et non pas formée à l'étranger.

"Le processus politique a deux aspects dont le premier consiste en des négociations avec l'opposition politique et le deuxième – avec les groupes armés. En Syrie, nous appelons cela "le processus de réconciliation" – lorsqu'ils rendront les armes et reprendront une vie normale, le gouvernement les amnistiera", a indiqué le président syrien.

"Un aspect naturel de l'opposition, c'est le patriotisme, qui peut ne pas être propre à l'opposition formée en France, au Qatar, en Arabie saoudite, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. (…) Une vraie opposition syrienne doit être créée en Syrie et elle existe déjà. Une autre chose est de savoir dans quelle mesure  elle est forte et large", a assuré le chef de l'Etat syrien.

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