Le président de la République n'avait plus bénéficié d'un tel niveau de confiance depuis début 2013.
Son Premier ministre, Manuel Valls, gagne quant à lui onze points et passe à 43%, selon ce sondage réalisé du 26 au 28 novembre, soit avant l'ouverture de la Conférence de Paris sur le climat (COP21). L'exécutif avait connu un regain de faveur d'une moindre ampleur à la suite des attaques de janvier mais la cote de François Hollande s'était à nouveau effritée les mois suivants. Le mois de novembre a été rythmé par les attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) à Paris et Saint-Denis et par le virage sécuritaire opéré par la suite — instauration de l'état d'urgence, projet de révision constitutionnelle, redoublement des frappes en Syrie.
Cette actualité a dopé les bonnes opinions de François Hollande à gauche mais aussi à l'extrême gauche (+24) et auprès des sympathisants des Républicains (+16) et du Front national (+11).
Près de deux tiers des personnes interrogées (63%) continuent toutefois à ne pas faire confiance au président et, parmi elles, 31% ne lui font "pas du tout" confiance.
Plusieurs enquêtes ont mesuré une progression de la cote de l'exécutif, qui n'a pour l'heure aucune incidence sur les intentions de vote dont est crédité le Parti socialiste (PS) en vue des élections régionales des 6 et 13 décembre.
Cette étude a été menée auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, interrogées à leur domicile, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus.