"Je voudrais évoquer avec les autorités russes la situation actuelle. Il y aura prochainement un forum à Paris. Le président Poutine y sera personnellement présent, je pense. Je voudrais lui parler", a notamment déclaré le président turc lors d'un rassemblement à Bayburt.
Toutefois, ni Iouri Ouchakov ni le porte-parole du président russe Dmitri Peskov n'ont confirmé que Vladimir Poutine accepterait la rencontre avec Recep Tayyip Erdogan. "Nous constatons la réticence de la partie turque à présenter des excuses élémentaires", indique le conseiller du chef de l'État russe.
De son côté, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a écrit un article dans le journal britannique Times, mettant l'accent sur la nécessité de coopérer avec Moscou, y compris pour combattre l'État islamique. "Les mesures nécessaires pour protéger notre territoire resteront en vigueur, mais nous travaillerons avec la Russie et nos alliés pour apaiser la tension", écrit-il. Le premier ministre turc appelle également l'Occident et la Russie (Moscou accuse Ankara de soutenir activement l'EI) à faire front ensemble pour combattre Daech. "Il est temps de combattre résolument l'EI. Des actions conjointes qui uniraient les points forts des USA, de l'UE, de la Russie, de la Turquie et des autres acteurs mondiaux pourraient renverser et renverseront la situation", conclut Ahmet Davutoglu.
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