"Il s'agit de décider ici, à Paris, de l'avenir même de la planète", a souligné le chef de l'Etat français, parlant d'un "jour historique" alors que "jamais une conférence n'avait accueilli autant d'autorités d'autant de pays".
"Les bons sentiments, les déclarations d'intention ne suffiront pas, nous sommes au bord d'un point de rupture", a-t-il insisté.
Au terme de la conférence, "le 12 décembre, un accord doit être trouvé à Paris", a souligné François Hollande, qui demande un accord "différencié, universel et contraignant".
La deuxième, a-t-il poursuivi, serait d'apporter "au défi climatique une réponse solidaire" alors qu'"aucun Etat ne doit pouvoir se soustraire à ses engagements" même si les écarts de développement doivent être "pris en compte".
"Les pays développés doivent assumer leur responsabilité historique, ce sont eux qui ont émis pendant des années le plus de gaz à effet de serre; les pays émergents doivent accélérer leur transition énergétique, les pays en développement doivent être accompagnés dans leur adaptation aux impacts climatiques", a-t-il résumé.
Après une minute de silence qui a précédé son discours en hommage aux victimes des attentats jihadistes du 13 novembre à Paris, François Hollande a affirmé: "Ces evénements tragiques nous affligent mais en même temps, nous obligent".
"Il provoque des migrations qui jettent sur les routes plus de réfugiés que n'en génèrent les guerres" tandis que "des Etats risquent de ne plus pouvoir satisfaire les besoins vitaux de leurs populations avec des risques de famine, d'exode rural ou d'affrontements pour accéder à ce bien de plus en plus rare qui s'appelle l'eau", a-t-il fait valoir.