Dimanche, à l'issue du sommet Europe-Turquie à Bruxelles, les parties concernées se sont mises d'accord pour octroyer à Ankara une aide financière ainsi qu'à renégocier l'adhésion de la Turquie à l'UE.
Comme rien au monde n'est gratuit, pour rendre l'ascenseur à l'Union européenne, Ankara s'engage à renforcer le contrôle frontalier pour les réfugiés arrivant en Europe de l'Afghanistan, du Pakistan ou d'autres pays du Proche-Orient, via la Turquie. Une autre condition sine qua non consiste à accueillir en Turquie, en cas de nécessité, les migrants chassés d'Europe.
Le 18 octobre, la chancelière allemande Angela Merkel s'était déjà rendue à Istanbul, où elle s'est entretenue avec Recep Tayyip Erdogan et Ahmet Davutoglu sur la crise migratoire. Mme Merkel a surtout souligné le rôle clé de la Turquie dans le règlement de la crise migratoire.