Dmitri Peskov a également fait remarquer, dans un entretien pour l'émission "Vesti v subbotou", que plusieurs pays avaient commencé à se rendre compte de la contre-productivité de la "position de pression" concernant le départ de Bachar el-Assad du poste de président syrien.
"Certains pays commencent à comprendre la réalité. Ils abandonnent cette position, vous savez, +de pression+: +que Bachar el-Assad parte d'abord, puis nous réfléchirons à ce que nous ferons+. Cette position est irréaliste. Actuellement, alors que la majorité du territoire syrien est sous contrôle de l'EI, du Front al-Nosra et d'autres organisation terroristes, il serait irréaliste de mener des élections. Et les seules forces terrestres qui luttent contre le terrorisme sont les forces armées syriennes", a-t-il confié à l'animateur de l'émission d'actualité hebdomadaire Sergueï Brilev.
"Le fait que la Russie propose d'échanger des cibles et de l'information détaillée sur tels ou tels groupes parfois perçus comme l'opposition modérée, est connu depuis longtemps. La partie russe laisse la porte ouverte à une coopération à tout niveau auquel serait prête à coopérer la coalition menée par les Etats-Unis. Pour le moment, nous n'observons toujours pas de bonne volonté mutuelle. Et c'est vraiment ainsi", a souligné Dmitri Peskov.