L'homme qui a abattu l'avion russe le 24 novembre avait reçu un ordre venu d'en haut, a déclaré à RT Elmar Giemulla, spécialiste allemand en droit aérien. L'expert doute que cette démarche de la Turquie ait été spontanée.
"Le Su-24 n'a pas violé mais juste frôlé l'espace aérien turc, s'il l'a vraiment fait. Des choses pareilles arrivent régulièrement. Une action préméditée qui présente une menace pour le pays est considérée comme une violation du droit international. Dans ce cas-là, il n'y a eu rien de tel", a indiqué le juriste.
"Je ne crois pas que le soldat qui a appuyé sur le bouton l'ait fait sur sa propre initiative. Toute une série d'ordres doit précéder cette action, qui ne peuvent pas être obtenus en quelques secondes ou minutes. Ce processus prend des heures. A mon avis, ce qui s'est passé ne peut être expliqué que par le fait que les soldats avaient reçu un ordre venu d'en haut: "A la moindre violation de l'espace aérien turc, appuyer sur le bouton immédiatement", conclut M. Giemulla.
Un des pilotes du bombardier russe a été tué depuis le sol alors qu'il effectuait un vol en parachute après s'être éjecté. Le second pilote a été sauvé par les unités spéciales russes et l'armée syrienne, il est sain et sauf. Le pilote rescapé a indiqué n'avoir reçu aucune sommation ni mise en garde avant que son avion soit abattu.