La coordination de la lutte contre l'organisation djihadiste EI, qui a revendiqué mercredi l'attentat suicide de mardi en plein cœur de Tunis, est compliquée, surtout après la destruction mardi d'un chasseur russe par la Turquie, pays de l'Otan et membre de la coalition anti-EI, au motif que l'avion aurait violé son espace aérien.
Néanmoins, les 27 partenaires de la France au sein de l'Union européenne vont tous apporter un soutien militaire direct ou indirect aux opérations françaises extérieures, a annoncé de son côté le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sans plus de précisions.
L'Allemagne, qui ne fait pas partie de la coalition alliée engagée en Irak et Syrie, a annoncé vouloir envoyer jusqu'à 650 soldats supplémentaires au Mali afin de soulager l'effort de guerre de la France mené parallèlement au Sahel et au Moyen-Orient.
Le premier ministre britannique David Cameron, qui avait affirmé lundi dernier au côté de François Hollande sa "ferme conviction" que le Royaume-Uni devait intervenir militairement en Syrie, doit présenter ce jeudi au Parlement sa stratégie avant un vote la semaine prochaine.
Du côté des Etats-Unis, en dépit de l'unité affichée avec la France après les attentats de Paris, M. Hollande semble avoir obtenu mardi peu d'engagements auprès de Barack Obama, au-delà d'une promesse d'intensifier les frappes américaines et les échanges de renseignement bilatéraux.
"Tout à l'heure j'irai à Moscou. Ces rencontres doivent permettre de tirer toutes les leçons de ce qui s'est produit à Paris" #DirectPR
— Élysée (@Elysee) 26 ноября 2015