"Il n'y a pas d'alternative: nous devons anéantir Daech (acronyme de l'EI en arabe)", a déclaré le chef du gouvernement dans son discours défendant la prolongation des frappes en Syrie devant l'Assemblée nationale.
"Depuis dix jours, nos forces aériennes ont intensifié leurs frappes, elles ont élargi leurs cibles, elles ont étendu leurs périmètres et la fréquence de leurs missions. (…) Ceci porte à plus de 300, le nombre de frappes menées depuis que nos forces sont engagées au Levant. Et notre action va prendre encore plus d'ampleur", a développé Manuel Valls devant les députés.
"La présence depuis 48 heures en Méditerranée orientale de notre porte-avions, le Charles de Gaulle, nous donne une force accrue pour amplifier nos actions aussi bien en Syrie qu'en Irak et nos capacités sur zone ont été multipliées par trois", a-t-il précisé avant de rendre hommage "à tous nos militaires déployés au Moyen-Orient".