"Néanmoins, le moment de vérité n'a pas eu lieu. Dans son discours, le secrétaire général de l'Otan n'a pas condamné l'attaque turque de l'avion russe, qui ne constituait et ne pouvait constituer aucune menace pour la sécurité de la Turquie, et qui se trouvait dans l'espace aérien syrien", indique M.Grouchko
En outre, le représentant russe estime que la Turquie a forcé l'Otan à justifier ses actions, tout en s'abritant derrière le principe de solidarité de l'Alliance.
"En fait, Ankara a atteint son but, en s'abritant derrière la fameuse solidarité de l'Otan, et a forcé l'Alliance à justifier ses actions illégales, qui sapent non seulement les efforts communs dans la lutte contre l'EI, mais créent de nouveaux risques pour la sécurité nationale des pays liés à la Turquie en vertu des obligations des alliés", a déclaré Alexandre Grouchko, en commentant les résultats de la réunion.
Selon M.Grouchko, il est de nouveau devenu clair que "l'Otan est guidée non par des principes, dont ses représentants aiment tant parler, mais par l'opportunisme politique".
Un bombardier russe Sukhoi Su-24 engagé dans l'opération contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) en Syrie s'est écrasé mardi sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière turque. Selon le président russe Vladimir Poutine, le Su-24 a été abattu dans l'espace aérien syrien par un missile air-air tiré par un chasseur turc F-16.
La Turquie affirme que l'avion russe a violé son espace aérien. D'après le ministère russe de la Défense, l'avion se trouvait en Syrie, à un kilomètre de la frontière turque.