Le porte-parole du Kremlin a rappelé que les propos du président russe, selon lequel la lutte contre le terrorisme en Syrie ne pouvait pas être complètement efficace sans la création d'une large coalition.
"En ce qui concerne la Turquie, la coopération peut être remise en doute, au moins à ce stade. Mais, bien sûr, cela ne concerne pas les autres membres de la coalition", a déclaré Dmitri Peskov.
Le Kremlin estime que la Turquie a violé le droit international en abattant l'avion russe dans l'espace aérien syrien, a ajouté le porte-parole.
En outre, Dmitri Peskov a indiqué qu'il n'y avait pas de dialogue entre la Russie et la Turquie pour le moment.
Evoquant la question du pétrole livré par l'EI et détecté en Turquie, M.Peskov a précisé que la Russie combattait le trafic de produits pétroliers syriens, qui constitue la principale source de revenus des terroristes.
Un bombardier russe Sukhoi Su-24 engagé dans l'opération contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) en Syrie s'est écrasé mardi sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière turque. Selon le président russe Vladimir Poutine, le Su-24 a été abattu dans l'espace aérien syrien par un missile air-air tiré par un chasseur turc F-16.
La Turquie affirme que l'avion russe a violé son espace aérien. D'après le ministère russe de la Défense, l'avion se trouvait en Syrie, à un kilomètre de la frontière turque.